La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert
Dernier volet "Joël Dicker"!
Ce roman est absolument génial, à la fois pour son intrigue (vous ne le lâcherez plus et voudrez connaître la fin, peu importent les 800 pages à affronter pour cela! ) et pour les talents d'écriture de son auteur.
Si le sujet principal du livre, en apparence, est l'enquête relative à la disparition inexpliquée d'une jeune fille, l'ouvrage nous parle aussi, en fil rouge et tout au long de notre cheminement, "écriture".
L'auteur compare l'écrivain à un boxeur: Marcus, le personnage principal du livre, souffre du syndrôme de la "page blanche" et se trouve "coaché", au fil des pages, par son mentor Harry.
Afin de ne rien dévoiler de l'intrigue, voici quelques passages choisis se limitant aux échanges entre Marcus et Harry: ceux qui aiment lire et écrire s'y retrouveront certainement!
"Au fond, Harry, comment devient-on écrivain? - En ne renonçant jamais. Vous savez, Marcus, la liberté, l'aspiration à la liberté est une guerre en soi. Nous vivons dans une société d'employés de bureau résignés, et il faut, pour se sortir de ce mauvais pas, se battre à la fois contre soi-même et contre le monde entier. La liberté est un combat de chaque instant dont nous n'avons que peu conscience. Je ne me résignerai jamais."
NB: je précise, pour ceux qui ont lu mon livre, que j'ai découvert ce roman APRES avoir écrit moi-même le mien... ! :)
" Qui ose, gagne, Marcus. Pensez à cette devise à chaque fois que vous êtes face à un choix difficile.Qui ose, gagne."
"Harry, comment transmettre des émotions que l'on n'a pas vécues? - C'est justement votre travail d'écrivain. Ecrire, cela signifie que vous êtes capable de ressentir plus fort que les autres et de transmettre ensuite. Ecrire, c'est permettre à vos lecteurs de voir ce que parfois ils ne peuvent pas voir. Si seuls les orphelins racontaient des histoires d'orphelins, on aurait de la peine à s'en sortir. Cela signifierait que vous ne pourriez pas parler de mère, de père, de chien ou de pilote d'avion, ni de la Révolution russe, parce que vous n'êtes ni une mère, ni un père, ni un chien, ni un pilote d'avion et que nous n'avez pas connu la Révolution russe. Vous n'êtes que Marcus Goldman. Et si chaque écrivain ne devait se limiter qu'à lui-même, la littérature serait d'une tristesse épouvantable et perdrait tout son sens. On a le droit de parler de tout, Marcus, de tout ce qui nous touche. Et il n'y a personne qui puisse nous juger pour cela. Nous sommes écrivains parce que nous faisons différemment une chose que tout le monde autour de nous sait faire: écrire. C'est là que réside toute la subtilité."
"Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui ont précédés. Environ une demi seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé."
- 26-november-2016
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Votre petit club de lecture évolue
Quelques réflexions après cette semaine de lancement!
A partir de la semaine prochaine et suite aux retours de certains d'entre vous, je passe à des publications plus courtes, pour faciliter votre lecture quotidienne ;)
Je vais également créer une page Facebook pour que les "post" soient plus faciles à suivre et à partager, vous pourrez ainsi réagir et apporter vos commentaires car cela n'a pas l'air possible sur le site directement.
Et enfin pour les prochaines semaines, je vais réfléchir à structurer différemment l'organisation du site: toutes les suggestions sont les bienvenues !
Bon dimanche à tous
Derniers commentaires
J. D'ORMESSON n'est plus! Nous qui avons suivi Audrey au long de cette année ainsi qu' à travers son livre nous devinons son émotion mais lui souhaitons la même ferveur inépuisable d écrire! Réagisse
Le plaisir à te lire est nourricier comme la rosée apporte la fraicheur à une fleur qui a soif.
Que tu sois faite pour écrire est un fait que tu doives continuer une évidence
C'est peut-être différent selon les "uns et les autres"
Avec "Michel Polnareff "