Madame Bovary
Emma Rouault, fille d'un riche fermier, a été élevée dans un couvent. Elle rêve d'une vie mondaine semblable à celle des princesses des romans « à l'eau de rose » dans lesquels elle se réfugie pour rompre l'ennui. Elle devient l'épouse de Charles Bovary, qui malgré de laborieuses études de médecine, n'est qu'un simple officier de santé. Emma est déçue de cette vie monotone.
Lorsque Emma attend un enfant, son mari décide de quitter la ville de Tostes et de s'installer à Yonville. Emma fait alors la connaissance des personnalités locales : le pharmacien progressiste et athée Homais ; le curé Bournisien ; Léon Dupuis, clerc du notaire Guillaumin ; le libertin Rodolphe Boulanger, propriétaire du château de la Huchette…
Emma est déçue par la naissance de la petite Berthe, puisqu’elle aurait préféré mettre au monde un garçon. Elle s'enlise dans l'ennui, et perd tout espoir d'une vie meilleure. Elle n'éprouve plus aucun amour pour Charles, qui pourtant ne lui veut que du bien. Elle ne parvient pas non plus à apprécier sa fille, qu'elle trouve « laide » et qu'elle confie à madame Rollet. Elle laisse libre cours à ses dépenses luxueuses chez son marchand d'étoffes, M. Lheureux. Elle repousse les avances de Rodolphe, et de Léon, puis elle finit par céder. Ses amants sont vite lassés du sentimentalisme exacerbé de la jeune femme, qui rêve de voyages et de vie trépidante. Au surplus, Emma a accumulé une dette conséquente envers M. Lheureux, qui exige d'être remboursé… mais les amants d'Emma refusent de lui prêter de l'argent.
Emma se suicide par désespoir. Charles meurt de chagrin. À la mort de ses parents, Berthe est confiée à une tante, pauvre, et qui l'envoie travailler dans une filature de coton pour subsister financièrement.
Le petit +
La première phrase du roman a été rédigée juste avant la publication : « Nous étions à l’étude, quand le Proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. »
Derniers commentaires
J. D'ORMESSON n'est plus! Nous qui avons suivi Audrey au long de cette année ainsi qu' à travers son livre nous devinons son émotion mais lui souhaitons la même ferveur inépuisable d écrire! Réagisse
Le plaisir à te lire est nourricier comme la rosée apporte la fraicheur à une fleur qui a soif.
Que tu sois faite pour écrire est un fait que tu doives continuer une évidence
C'est peut-être différent selon les "uns et les autres"
Avec "Michel Polnareff "