De l'existence

"L’existence ne se définit pas : elle est l’absurdité même.

 

Ek – sistence

Elle EST, sans raison, et résiste à nos tentatives de rationalisation qui espèrent parvenir à la figer dans un concept ou une définition quelconque…

 

Sartre exprime cette réalité mieux que quiconque à travers sa philosophie de la liberté : un être est libre lorsqu’il est capable de dépasser ce qui a été et ce qui est vers ce qui doit être.

 

Liberté et action sont alors indissociables : nous ne sommes d’abord rien et nous ne serons qu’ensuite, lorsque nous nous serons faits. D’où l’angoisse existentielle créée par ces possibles qui s’ouvrent à nous à mesure que nous avançons.

 

 

Nous sommes ce que nous avons choisi d’être, puisqu’il n’y a pas d’essence ou de nature humaine qui nous impose ce que nous devons être.

 

Le vide, le courage, la détermination, doivent être par conséquent les moteurs indissociables de nos vies d’acteurs.

 

Mais si je ne peux accepter les situations difficiles par lâcheté, par complaisance, et dois m’en débarrasser en les assumant pour dépasser et changer ce qui ne va pas…comment assumer mes choix au cours de cette vie faite d’épreuves et parsemée tant de succès que d’échecs ? Il est bien aisé de bannir le fatalisme et de revendiquer que tout ce qui nous arrive résulte de nos propres choix, que ce n’est pas « comme ça » mais parce que l’on a décidé d’agir de telle ou telle façon que les choses se produisent..."

La suite du chapitre demain ;)