Le Temps est assassin - en guise de commentaire...
Je vous avais déjà parlé de cet auteur il y a 3 mois (Jours 162 à 166, du 30/04/17 au 04/05/17), en vous recommandant notamment Un avion sans elle et Maman a tort.
J'ai eu envie de découvrir celui-ci parce que j'avais envie d'une "bonne histoire", ce polar qui vous change les idées et vous fait oublier tout le reste dès que vous êtes accroché(e) aux pages. Et puis, je savais que j'aimais bien l'auteur.
Je n'ai pas été décue, ce roman est non seulement prenant par son histoire, mais également bien écrit (mieux que les autres peut-être?) parce que M. Bussi joue particulièrement bien avec les aller-retours entre les deux étés qui rythment l'intrigue: 1989, où le personnage principal est encore adolescent (l'univers de Clotilde à 15 ans est d'ailleurs remarquablement retranscrit), et 2016, soit 27 ans plus tard, dans le "présent".
Je ne crois pas qu'il faille lire Bussi pour son style, et encore... avec cette dernière lecture je me pose la question. La qualité de sa plume tient peut-être justement au naturel de sa prose. Cet air de ne pas y toucher, cette simplicité apparente qui fait qu'on remarque d'abord et surtout ses écrits pour la qualité de l'intrigue et des personnages... sans être pour autant marqué(e) par le style ou par certaines citations du livre.
En définitive je commence à être partagée sur ce point. Certains auteurs ont d'abord la forme et travaillent sur le fond de leurs ouvrages pour les "épaissir", d'autres ont d'abord le fond et travaillent ensuite le style... d'autres ont tout... dès le début!
On pourrait presque dire ici que M.BUSSI avait déjà les deux mais que l'équilibre entre les deux n'était pas évident au démarrage et avait besoin d'être davantage mis en valeur pour que le lecteur les remarque tous les deux... à leur juste valeur!
Quoi qu'il en soit, l'auteur a bien son propre style, c'est ce qui compte et ce n'est pas le cas de tous ! (cf. prochains posts).
Derniers commentaires
J. D'ORMESSON n'est plus! Nous qui avons suivi Audrey au long de cette année ainsi qu' à travers son livre nous devinons son émotion mais lui souhaitons la même ferveur inépuisable d écrire! Réagisse
Le plaisir à te lire est nourricier comme la rosée apporte la fraicheur à une fleur qui a soif.
Que tu sois faite pour écrire est un fait que tu doives continuer une évidence
C'est peut-être différent selon les "uns et les autres"
Avec "Michel Polnareff "