La marque de Winfield - Ken Follett - fin :)

Je vous disais hier que l'histoire d'amour du roman m'avait marquée.

C'est la première fois à vrai dire, en lisant un roman, que je me suis rendu compte du poids de notre système (quelle que soit l'époque!) et de nos racines, sur notre vie et donc sur nos propres histoires sentimentales. 

Dans le roman, l'histoire qui unit (ou plutôt, qui n'en finit pas de ne pas unir!) les personnages est effectivement très dure. Très belle, mais très dure. J'en ai souffert pour les personnages, en me disant au contour des pages, "bon sang mais ce n'est pas possible il faut faire quelque chose pour eux ! Casser les codes ! Leur mettre un coup de pied aux fesses et leur dire de tout envoyer balader! On ne peut pas passer à côté de sa vie comme ça!".

Vous savez, le genre de livres où par moments, l'envie de prendre la plume et de faire une entorse aux pages x et y vous démange !

C'est d'autant plus marquant dans ce roman que l'histoire est narrée sur plusieurs décennies: le lecteur a le temps de bien se rendre compte du nombre de fois dans la vie des personnages, où ces derniers sont faits l'un pour l'autre et se "ratent" parce que le timing n'est pas le bon ou parce que le poids de la famille / des convenances / des valeurs / de la malchance les empêche d'être ensemble. Le lecteur espère, dix ans après, que les personnages vont trouver la paix... eh bien non !!

Je me souviens avoir pensé que l'auteur devait avoir un côté un peu maso, puis que je ne pourrais jamais vivre comme ça et que passer sa vie à passer à côté de sa vie... pour un cadre social et familial aussi redoutable que peu fiable... était d'une tristesse sans nom.

Et puis j'ai vieilli :)

Je ne vous dis pas comment finit l'histoire, ni si les personnages réussissent enfin après trente ans et plus de 600 pages, à se trouver! Je vous laisse la surprise mais dans tous les cas je vous recommande le roman qui est un régal.

 

Bonne lecture!