Contre-enquête sur la mort d'Emma Bovary
Je pourrais vous conseiller de lire le livre ; pourquoi pas, même si ceux qui n’aiment pas lire risquent d’être découragés par le style.
Alors je vous conseillerai plutôt l’ouvrage édité en 2007, écrit par Philippe DOUMENC : Contre-enquête sur la mort d’Emma Bovary.
J’avais acheté ce livre, certes parce que j’avais lu celui de Flaubert, mais aussi et surtout parce que j’avais trouvé l’idée géniale : Emma Bovary ne serait pas morte d’un empoisonnement volontaire à l’arsenic, comme l’a prétendu Gustave Flaubert en 1848, elle aurait été assassinée… l’auteur tente du moins de nous en convaincre en retraçant l’enquête qui a suivi la mort d’Emma Bovary.
Maniant l’illusion et les jeux de miroirs, Philippe Doumenc s’amuse à nous plonger dans une fausse vraie histoire truffée de références inventées de toutes pièces. C’est assez troublant et original. Il ne s’agit ni d’un remake du chef d’œuvre de Flaubert, ni d’une suite, mais d’un jeu où l’auteur prend visiblement plaisir à détourner le célèbre roman.
« Parant les personnages de couleurs souvent très vives, donnant un rythme soutenu à sa plume, excellant dans le montage d’un décor extrêmement visuel, Philippe Doumenc donne non seulement un relief nouveau au chef-d’œuvre de Flaubert en ne le dénaturant pas, mais aussi convoque une écriture accomplie et brillante, parfaitement dans le ton de l’époque.
"Il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure en reste aux mains", écrivait Flaubert. Philippe Doumenc prouve par ce roman qu’on peut s’attaquer aux plus grands tout en ne les détroussant pas, que le mythe d’Emma Bovary valait qu’on retourne s’y plonger, et que la littérature est une source inépuisable d’imagination. »
Catherine Bigot, L’EXPRESS - 21/06/2007
Demain, petit résumé de l’ouvrage !
Derniers commentaires
J. D'ORMESSON n'est plus! Nous qui avons suivi Audrey au long de cette année ainsi qu' à travers son livre nous devinons son émotion mais lui souhaitons la même ferveur inépuisable d écrire! Réagisse
Le plaisir à te lire est nourricier comme la rosée apporte la fraicheur à une fleur qui a soif.
Que tu sois faite pour écrire est un fait que tu doives continuer une évidence
C'est peut-être différent selon les "uns et les autres"
Avec "Michel Polnareff "